Le marché international des villes jumelles à Aix
L’association des Jumelages et Relations Internationales organise comme chaque année
le marché international des villes jumelles à Aix-en-Provence du 2 au 7 décembre 2016.
Le marché se situe sur la place François Villon proche de la Rotonde et devant l’Office du Tourisme.
Le marché international des villes jumelles est un marché traditionnel présentant l’artisanat et la gastronomie des commerçants venant des différentes villes jumelées à Aix. Cette année 35 stands et 9 pagodes sont exposés. Parmi les villes jumelées nous retrouvons Kumamoto au Japon pour faire découvrir et déguster aux français et touristes leurs délicieux dorayakis et wagashis.
Une tombola aura lieu tout le long du marché ! N’hésitez pas à participer pour gagner des lots offerts par les différents partenaires de l’événement.
C’est une très bonne occasion de découvrir de nouvelles cultures, goûts et de les échanger avec les exposants ! Ambiance conviviale garantie !
Le stand de Kumamoto vous proposera de déguster des dorayakis (どら焼き) et de wagashis (和菓子). Mais qu’est-ce donc ?
Le dorayaki est une pâtisserie japonaise composée de deux pâtes de kasutera (カステラ, « castella » en portugais ; pâte importée au Japon par des missionnaires portugais au XVIe siècle à Nagasaki. Elle est faite de sucre, d’œufs, farine et de sirop de malt) en forme de pancake enveloppant une garniture de pâte de haricot rouge appelée anko (ingrédient courant dans la cuisine japonaise). A l’origine cette pâtisserie n’avait qu’une seule couche. Sa forme actuelle a été créée en 1914 dans la pâtisserie Usagiya à Ueno, un quartier de Tokyo.
Pour ceux qui n’ont pas la chance de se rendre au marché et de les goûter voici une recette proposée par Les bonheurs d’Anne et Alex.
Le wagashi est une pâtisserie traditionnelle japonaise très colorée principalement en forme de fleur, de fruits et d’animaux. Elle se consomme la plupart du temps en accompagnement avec la dégustation thé vert notamment lors de la cérémonie du thé.
Il existe différentes catégories de wagashi selon leur ingrédients tels que les yōkans (les gelées), les dagashis (ou sucreries qui sont des pièces moulées en sucre et farine de riz. Le konpeitō et le karintō sont des dagashi.), les manjūs (petits pains cuits à la vapeur, parfois salés), les mochigashis (petits gâteaux à base de pâte de riz appelée mochi)…

Si vous êtes intéressés par les wagashis et que vous souhaitez en faire vous pouvez consulter le site Cuisine Japonaise qui regroupe différentes recettes de la cuisine de l’Archipel.


En fait, Noël est plus un moment de partage et d’amusement entre ses amis ou même en amoureux.
Noël est aussi l’occasion d’admirer les décorations qui ont pour but de célébrer les différentes festivités de fin d’année. Elles sont un véritable spectacle pour les yeux et sont le merveilleux terrain de jeu des enfants, des couples et de ceux qui veulent avouer leurs sentiments. N’est-ce pas le cadre idyllique pour déclarer sa flamme ?
Ce sera du KFC ! Et oui. Au Japon, manger un KFC (appelé ケンタッキー Kentucky) est devenu une « tradition » apparue dans les années 70. Cela vient des expatriés occidentaux qui recherchaient du poulet rôti et à l’époque seul KFC en proposait. Ce mouvement s’est propagé dans tout l’Archipel jusqu’à devenir la période de l’année où KFC multiplie ses ventes par 5 au Japon !
Cette rencontre était très importante puisqu’elle a rassemblé plus de 50 associations de toute la France lors de la réunion à la MCJP. Cette réunion a eu lieu de 14 à 16h30. Elle a été introduite par un discours de M. Yoshihiro HIGUCHI Ministre et directeur du service culture et communication de l’Ambassade du Japon en France.


Malgré qu’aujourd’hui les kappas ont une image kawaii (mignonne), sympathique grâce aux mangas et aux jeux vidéos, la créature est très dangereuse pour l’Homme. La mythologie le décrit comme une bête mangeuse d’hommes dont le pêché mignon est la chair des enfants…suivi des concombres ! On raconte qu’ils attirent les pauvres malheureux qui osent s’aventurer près des plans d’eau pour les noyer, les dévorer ou leur voler un organe imaginaire (qui renferme l’âme d’un individu) appelé « shirikodama » situé dans l’anus ! D’ailleurs les enfants qui perdent contre eux au jeu de sumo (jeu qu’ils affectionnent particulièrement) se voient perdre cet organe. Cette légende vient du fait que les kappas dévoreraient les intestins de leurs victimes en commençant par l’anus et leur voleraient ainsi leur âme.
D’autres histoires racontent que les kappas s’amusent à pénétrer dans les villages pour y voler de la nourriture (notamment des concombres), lâcher des gaz, regarder sous les kimonos des femmes et les violer. En effet, les kappas prendraient un malin plaisir à mettre les femmes enceinte de gré ou de force car leur seul moyen de se reproduire est de copuler avec un humain !
Afin de se protéger de ces monstres très intelligents (car ils sont capables de parler le japonais et de jouer au shogi, un jeu d’échec japonais), les populations avaient pour habitude de jeter des concombres (qui sont leur nourriture préférée après la chair des enfants) pour les rassasier et espéraient qu’ils les laisseraient tranquilles. D’autres coutumes veulent que l’on grave son nom sur un concombre et que l’on le donne au kappa. Il s’en souviendrait donc et ne ferait plus de mal à la personne qui lui a offert le légume.


Très appréciées à l’époque d’Edo (1603-1867), de nombreux concours étaient organisés pour élire la plus belle ajisai. A cette époque, le Japon était un pays replié sur lui-même et avait peu de contact avec le monde extérieur. Seuls les hollandais étaient admis sur le territoire car ils étaient autorisés à effectuer des échanges commerciaux avec le Japon. C’est en 1823 que le physicien allemand Philipp Franz Von Siebold (1796-1866) mit les pieds dans le port de Nagasaki avec la compagnie hollandaise de l’Inde orientale. Pendant son séjour il récolta et étudia beaucoup de fleurs japonaises. En 1844, il créa un jardin consacré aux plantes asiatiques à Leiden en Hollande. Dès lors, l’hortensia est devenu très célèbre en Europe et de nouvelles variétés ont été créées.


Le koto est un instrument traditionnel japonais importé de Chine à l’époque de Nara (710-794). Il était à cette époque principalement joué à la cour impériale de Chine. Mais c’est au XVIIe siècle que l’instrument prend ses lettres de noblesse au Japon avec Kengyo Yatsuhashi (1614-1685), le fondateur de la musique de koto.
Après Kengyo Yatsuhashi, le koto a été essentiellement transmis par la guilde des aveugles appelée « tôdô« . Cette guilde reconnue par le gouvernement shogunal contribuait la transmission de la musique shamisen « Jiuta », un instrument ressemblant au luth japonais. Dès le XVIIIe siècle ces deux instruments sont joués ensemble. C’est d’ailleurs dans ce contexte historique que beaucoup d’artistes de koto jouent aussi du shamisen. Depuis l’époque du grand musicien Kengyo Yatsuhashi, l’instrument est resté inchangé.





